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Tables rondes thématiques

Table ronde n°3 : Développer la culture et la pratique de l’entrepreneuriat

 

Modératrices : Mmes. Nguyen Minh Hang et Julia Yang (Université Tamkang, Taiwan)

Rapporteur :  M. Jérémy Odoux

Atelier suivi par :  Mme. Nguyen Thuy Huyen

 

Le développement actuel de l’enseignement supérieur et de la recherche doit intégrer dans sa définition le développement de la culture et de la pratique de l’entrepreneuriat. Ce développement, pensé comme un défi majeur, donne tout son sens à leur responsabilité sociétale. Ce qui suppose de créer les conditions en vue d’encourager les étudiants et diplômés à créer leurs propres activités. Ce qui suppose surtout de mettre en place une offre de formation initiale et continue sur des connaissances et compétences indispensables à acquérir (finance, gestion, droit, marketing, etc.) en vue de permettre aux étudiants qui désirent créer une entreprise de maîtriser des notions fondamentales nécessaires à leurs projets professionnels.

 

Au niveau de l’offre de formation des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, il s’agit également de stimuler cette culture de l’entrepreneuriat, et donc favoriser la reconnaissance de l’implication des étudiants par des mesures structurantes et innovantes : délivrance de crédits pour des modules spécifiques à l’entrepreneuriat, politique de stages centrée sur l’innovation et l’entrepreneuriat, développement d’outils et de compétences liées à l’entrepreneuriat hors du cursus de formation, mais intégrés au parcours d’apprentissage académique. Il s’agit notamment de développer des stages et de visites d’entreprises, débouchant sur un travail à rendre, permettant de juger du niveau de compréhension par les étudiants du fonctionnement du monde socio-économique et de l’esprit entrepreneurial qui animent ses acteurs.

 

Ce développement suppose, pour un établissement d’enseignement supérieur et de recherche, de créer les conditions institutionnelles d’un dialogue constructif multidirectionnel avec son environnement socio-économique,  en y incluant les alumnis : il s’agit de mettre en place, d’une part, des partenariats avec les milieux socio-professionnels et les opérateurs impliqués dans la création d’initiatives et d’entreprise et, d’autre part, la mise en réseau d’espaces et d’outils dédiés à l’entrepreneuriat et à la préincubation avec pour principal objectif d’encourager les étudiants et diplômés à créer leurs propres activités : incubateurs d’entreprises, espaces de travail partagé, fabLabs, présentations des entreprises qui sont passées par les pépinières d’entreprises.

 

Au-delà de du développement de la culture et la pratique de l’entrepreneuriat, il appartient également à un établissement de mettre en place un dispositif d’accompagnement lié à la création d’initiatives et d’entreprise en vue de permettre aux étudiants qui désirent créer une entreprise. La responsabilité sociétale d’un établissement doit également l’amener à réfléchir sur le taux d’échec des pépinières d’entreprises. Il s’agit dès lors pour un établissement d’inscrire son accompagnement lié à la création d’initiatives et d’entreprise dans une logique partenariale permettant aux étudiants et diplômés d’être sensibilisés le plus tôt possible aux risques liés à la création d’entreprises : en étroite relation avec les acteurs socio-économiques, il importe de mettre en place des témoignages sur les réussites, mais aussi et surtout sur les échecs.

 

 

Axe de réflexion

 

Cette table ronde sera un lieu ouvert aux échanges d’expériences et de bonnes pratiques relatifs au développement de la culture et de la pratique de l’entrepreneuriat. Les axes de réflexion de cet atelier pourront notamment porter sur les questions suivantes :

 

Dialogue monde académique, acteurs socio-professionnels et offre de formation 

 

  • Dans quelle mesure les milieux socio-professionnels sont-ils associés à l'élaboration de l'offre de formation au service du développement de la culture et la pratique de l’entrepreneuriat ?

  • Dans quelle mesure les milieux socio-professionnels sont-ils associés à la mise en œuvre et au suivi de cette offre de formation ?

 

Implication des parties prenantes, dont les alumnis dans la définition et la mise en place de l’offre de formation

 

  • Dans quelle mesure les alumnis sont-ils associés au développement de la culture et la pratique de l’entrepreneuriat ?

  • Dans quelle mesure les alumnis participent-ils à la promotion et au soutien du développement de la culture et la pratique de l’entrepreneuriat ?

 

Équilibre entre connaissances académiques et compétences professionnelles

 

  • Dans quelle mesure l'acquisition des compétences relatives à la culture et la pratique de l’entrepreneuriat s’appuie-t-elle sur une répartition adéquate entre enseignements théoriques et pratiques et stages au sein de la formation ?

  • Dans quelle mesure la progression de l'acquisition de ces compétences par les étudiants est-elle évaluée périodiquement ?

 
Équilibre entre lieu de formation et lieu d’apprentissage

 

  • Dans quelle mesure la formation professionnalisante intègre-t-elle des stages et des visites d’entreprises pour les étudiants au service du développement de la culture et la pratique de l’entrepreneuriat ?

  • Dans quelle mesure les partenaires socio-professionnels sont-ils invités à proposer des stages dans le cadre du développement de la culture et la pratique de l’entrepreneuriat ?

  • Dans quelle mesure les stagiaires font-ils l'objet d'un suivi personnalisé de la part d'un tuteur académique et d'un tuteur professionnel ?

 

Services à l’entrepreneuriat et valorisation des projets d’innovation

 

  • Dans quelle mesure la création des espaces d’innovation et d’incubation permet–elle de fournir des services de qualité aux étudiants et diplômés ?

  • Dans quelle mesure la mise en réseau d’espaces et d’outils dédiés à l’entrepreneuriat et à la préincubation permet-elle d’encourager les étudiants et diplômés à créer leurs entreprises ?

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